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Virtuos, le petit génie de la 3D française « made hina » Un gros casque et quelques capteurs disposés dans un préfabriqué : de l’extérieur, le jeu de réalité virtuelle de Virtuos ne paie pas de mine, au milieu des stands du Consumer Electronic Show de Shanghaï, qui se tenait du 11 au 13 mai. De l’intérieur, Dominos permet de s’initier à la réalité virtuelle en douceur. On entre dans un monde coloré parsemé de pièces de dominos. On peut ajouter les siens, créer des parcours ou se contenter de donner une pich te pour lancer une vague de dominos sur un parcours déjà installé. Ce projet de jeu a deux objectifs pour Virtuos : « Nous voulons démontrer que la réalité virtuelle peut être familiale, qu’elle ne donne pas forcément le mal de mer, explique Gilles Langourieux, le patron de l’entreprise. Nous voulons aussi montrer que nous sommes capables de proposer des contenus aux éditeurs. » L’entreprise a participé au Une montée en gamme pour Virtuos. Créée en 2004, la développement de six des dix jeux vidéo les plus vendus en 2015 start-up s’est fait sa ce dans la sous-traitance. A l’époque, la qualité des jeux vidéo explose. Les éditeurs ont besoin de plus de main-d’œuvre. Gilles Langourieux, qui suit sa femme envoyée en Chine par sa propre entreprise, saisit l’opportunité. Ancien d’Ubisoft, dont il a dirigé la branche chinoise, il connaît le milieu et ses besoins. Lire aussi : yStation, disques CD, 3D… Il y a vingt ans, le jeu vidéo entamait sa « révolution » Bien vu : son entreprise a participé au développement de 6 des 10 jeux vidéo les plus vendus en 2015. Virtuos a également travaillé pour cinq des plus gros succès commerciaux du cinéma, créant notamment une partie de décors en 3D du dernier Star Wars. Dans les bonnes grâces des autorités chinoises Sa position de sous-traitant lui permet de travailler en Chine sans